GPIM

Suite au courrier du 11 juin mai du GPIM à M. Le Maire, une réponse nous a été apportée le 12 juin.

Vous la trouverez ci-dessous :

Madame la Présidente

A chaque rentrée scolaire (phase 1 et phase 2) durant la crise sanitaire liée au COVID, nous avons essayé de répondre aux besoins légitimes des familles, malgré les contraintes importantes qui s’imposent aux communes et aux délais très courts qui nous étaient impartis … Il est difficile d’organiser une entrée quand des informations essentielles nous parviennent la veille de la rentrée: à titre d’exemple, pour la rentrée annoncée par l’Etat pour le 2 juin (au lendemain d’un week-end de 3 jours), il s’avère que le vendredi 29 mai dans la matinée nous ne savions toujours pas combien d’enseignants reprendraient en présentiel. Organiser une rentrée avec un maximum d’éléments apportés en temps utile est une chose, mais accueillir les enfants sans savoir s’il va y avoir 8 groupes d’enfants, ou 10 ou 13, ce n’est pas la même chose …

Lors de notre réunion du 4 mai dernier, nous avons précisé que la Mairie prenait en charge l’intégralité du surcoût des repas froids et c’est bien ce qui s’est passé: nous n’avons pas augmenté les tarifs. Les repas de cette période sont facturés au même prix que ceux des mois précédents.

Pour les repas des 14 et 15 mai 2020, les délais ne nous permettaient pas de commander les repas. Il a donc été demandé aux familles de les apporter. La pause méridienne a néanmoins été facturée, ce qui surprend certaines familles. Or, lors de la pause méridienne, le coût des repas en eux-mêmes est très minime et ce point a été maintes fois expliqué:

1. Pour rappel, habituellement, le coût d’un repas pour la commune représente 6.50 €, sachant que le coût des denrées représente environ 30% de ce coût. Le coût facturé aux familles est, lui, compris entre 0,65 € et 4,49 € suivant les tranches de quotient.
2. Durant la crise, la restauration collective a été fortement impactée: le prestataire pour les seniors a stoppé son service. Concernant les repas des enfants, nous avons dû nous adapter en proposant, en alternance, des repas chauds et froids.
   Notre prestataire de restauration a fortement augmenté ses coûts pour répondre aux nouvelles normes sanitaires dues à la pandémie et au conditionnement des repas, ce qui induit, pour la commune, un coût de revient pour un repas de 8,5 euros, hors frais d’encadrement spécifiques aux normes COVID qui n’est pas répercuté sur les familles.

Pour les raisons évoquées ci-dessus, il n’a pas été appliqué de gratuité pour les repas des 14 et 15 mai. Ce point a été expliqué ainsi aux familles le 9 juin par mail.
Nous n’avons, il est vrai, pas fait de courrier ou de mail à ce sujet, en amont mais depuis le début, nous essayons d’anticiper au maximum et, malgré tout, tout se gère à la dernière minute, quand les informations nous arrivent …. Et pour communiquer sur tous les sujets … encore faut-il avoir toutes les informations en amont. ..

En revanche, comme vous l’indiquez, et toujours pour être au plus près des besoins des familles, lors de la phase 1 du déconfmement, les enfants ont été pris en charge gratuitement par le service périscolaire l’après-midi (de façon à permettre aux enseignants faisant cours le matin d’être en distanciés l’après-midi). Seul le repas était facturé.
L’accueil des enfants prioritaires durant le confimement a été également été gratuit. Ces points n’ont pas soulevé de réclamations.

J’avoue que, vu tous les efforts fournis pour répondre aux attentes des familles ( efforts dont les familles n’ont sans doute pas idée) et les polémiques qui me semblent injustes, au regard de l’ensemble de la crise sanitaire, je comprends mes collègues maires qui ont laissé leurs structures fermées durant cette période. Il est toujours possible d’améliorer les choses mais continuer d’avancer dans ce climat est de plus en plus difficile.

Je vous propose un rendez-vous le mercredi 17 juin 2020 à 9h30 avec Mme Letessier, Maire-Adjointe pour évoquer ces différents points.

Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de mes sentiments distingués.

Le Maire

Suite à la colère des parents d’être facturés des repas scolaires des 14 et 15 mai 2020 alors qu’il leur a été demandé d’apporter des pique-niques pour leur(s) enfant(s), le GPIM a interpellé M. le Maire jeudi 11 juin et a sollicité un temps d’échange.

Objet : Facturation repas scolaire 14 et 15 mai 2020

Monsieur le Maire,

Le 7 mai dernier, vous avez envoyé une lettre aux familles indiquant les modalités de retour en classe. En page 2, il est demandé aux parents de « fournir le pique-nique de leur enfant pour les 14 et 15 mai ».

Depuis le début de cette semaine, les parents qui ont remis leur(s) enfant(s) à l’école durant la phase 1 du déconfinement (du 14 mai au 2 juin inclus) ont eu la surprise de lire sur leur facture que les repas scolaires des dates du 14 et 15 mai doivent être acquittés comme tels.

De nombreux parents ont envoyé un mail au service enfance afin de comprendre pourquoi ils sont facturés comme repas scolaire alors que les enfants ont amené leur propre pique-nique. Mais aucune réponse ne leur a été apportée à ce jour.

Certains parents ont appelé directement la mairie et ont eu comme réponse qu’il fallait bien « payer les animateurs ».

Les parents ne sont pas contre le fait de rémunérer la prise en charge de leur(s) enfant(s), mais l’incompréhension est totale quant au fait d’être facturé un repas scolaire (qui comprend notamment le repas chaud, être assis à la cantine, le service à table et la prise en charge des enfants par des animateurs durant la pause méridienne) alors qu’ils ont fourni le pique-nique.

Certes, la mairie n’a pas facturé aux parents la prise en charge qui recouvre le temps de l’après-midi où les enfants n’étaient plus en classe jusque 16h30, et nous vous en remercions. Toutefois, il aurait été souhaitable que les parents soient informés en amont, qu’ils allaient être facturés malgré les repas fournis par leur soin.

D’autant que lors de notre réunion du 4 mai dernier vous nous aviez précisé que la Mairie prenait en charge l’intégralité du surcoût des repas froids mais il n’a été nullement évoqué  que les parents allaient devoir supporter l’encadrement supplémentaire au respect  du protocole sanitaire. Nous aimerions avoir un temps d’échanges avec vous afin de trouver ensemble des réponses satisfaisantes pour les parents.  Comprenez que la colère et l’incompréhension sont grandes pour tous les parents qui ont été mis devant le fait accompli.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, nos sincères et respectueuses salutations.

Ève Gillier, Présidente du GPIM
Alexandre Maimbourg, représentant GPIM élu au conseil d’école maternelle Gaillon
Fanny Roumet-Plissier, représentante GPIM élue au conseil d’école élémentaire R. Vivier
Emmanuel Thévenot, représentant GPIM élu au conseil d’école maternelle R. Vivier

Suite au courrier du 29 mai du GPIM à M. Le Maire, une réponse nous a été apportée le 2 juin.

Vous la trouverez ci-dessous :

Objet: Réouverture des écoles -Phase 2

Madame la Présidente

Suite à votre courrier, je vous confirme que le 23 mai dernier, nous avons effectivement envoyé un sondage par mail à tous les parents. Nous ne disposions alors d’aucune information quant au nombre d’enfants souhaitant revenir à l’école, ni quant au nombre d’enseignants susceptibles de reprendre en présentiel, ni sur des modalités, différentes ou non, d’application du protocole sanitaire (nombre d’enfants par groupe: 5, 8, 10, 15? … ). Ces données nous étaient pourtant indispensables pour l’organisation d’une nouvelle rentrée.

En parallèle, et sans attendre les réponses des uns et des autres, nous avons travaillé à l’organisation des services périscolaires et restauration pour cette phase 2. Comme vous l’indiquez, nous avons envisagé différents scenarii. Nous étions capables de dire combien de groupes d’enfants nous pouvions accueillir, à quels horaires … Mais faute d’informations supplémentaires de la part des écoles (qui elles-mêmes attendaient des informations de la part de l’Etat), il nous était impossible de finaliser l’organisation de la rentrée et de communiquer avec les familles.

Suite à notre sondage, auquel ils ont répondu rapidement, les parents, et c’est tout à fait légitime, nous ont régulièrement interrogés pour savoir quelles classes seraient rouvertes, quels seraient les horaires d’école … Mais sans retour de la part de l’Education Nationale, il était difficile, voire impossible de leur apporter des précisions. J’ai donc personnellement saisi Mme l’inspectrice académique pour avoir plus de détails, mais au final, nous n’avons reçu que des informations contradictoires quant au nombre de classes susceptibles de rouvrir ou pas ( allant, dans certaines écoles du simple au triple), et sur le planning de reprise ( école le 2 juin ou journée de pré-rentrée pour les enseignants avec les écoles fermées?).

Souhaitant malgré tout donner des réponses précises aux familles avant le week-end de Pentecôte, nous avons provoqué en urgence une réunion le vendredi 29 mai à 9h00, avec les directeurs d’écoles et les responsables du service Enfance. Il s’agissait de savoir si oui, ou non, nous allions pouvoir accueillir plus d’enfants lors de la phase 2.

Malgré une longue conversation téléphonique avec Mme l’inspectrice durant cette réunion, tout n’a pas été finalisé. Les dernières informations nous sont parvenues tard dans la soirée, après plusieurs rebondissements … dans l’après-midi, par exemple, des messages de certains
enseignants indiquaient que les écoles seraient fermées le 2 juin, pour cause de pré-rentrée, alors que le matin-même il nous avait été indiqué par Mme l’inspectrice académique qu’il n’y avait pas de pré-rentrée cette fois. Vous comprenez sans doute mieux à quel point cette phase 2 a été compliquée à organiser. Nous avons fait parvenir un courriel d’information aux familles au plus tôt …. le 29 mai en soirée, en privilégiant une rentrée le moins tard possible (le 4 juin).

Bien sûr les parents ne comprennent pas cette situation, et le GPIM se sent laissé à l’écart… mais il nous aurait fallu davantage de temps pour organiser, ne serait-ce qu’une réunion avec le GPIM comme nous l’avions fait la dernière fois. Dans cette configuration, nous aurions dû, avant le week-end (et donc tardivement), annoncer aux familles une rentrée retardée de plusieurs jours. Nous avons pensé que pour les familles souhaitant une reprise, l’essentiel était que les enfants reprennent le plus tôt possible, et bien évidemment dans de bonnes conditions.

Ce mardi après-midi, les services techniques ont réorganisé les classes avec l’aide d’enseignants qui étaient présents sur le terrain et des agents des services scolaire et périscolaire.

Le bilan de cette 2ème rentrée est qu’une fois de plus, les informations diffusées prématurément au niveau national par les médias, n’arrivent pas de façon aussi claire dans les communes. Nous espérons qu’à l’avenir ce point s’améliorera; nous pourrons en effet travailler plus sereinement et ce sera bien sûr avec grand plaisir que le GPIM sera associé à nos réflexions. 

Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de mes sentiments distingués.

Le Maire

Le GPIM a adressé un mail à M. Le Maire le 29 mai 2020 au sujet de la réouverture des classes – Phase 2

Vous pouvez lire le courrier ci-dessous :

Objet : Réouverture des écoles – Phase 2

Monsieur le Maire,

Le 23 mai dernier, vous avez envoyé un sondage par mail à tous les parents en indiquant que la commune reviendrait vers eux afin de les informer des conditions d’accueil lors de cette seconde phase de déconfinement, et ce dans les plus brefs délais.

Hier, jeudi 28 mai, le gouvernement a annoncé que toutes les écoles allaient rouvrir, alors même que les écoles de Marolles sont réouvertes depuis le 14 mai dernier.

Ce matin, nous avons appris la tenue en urgence d’une réunion entre vous et les directrices et directeur des 3 écoles de la commune pour finaliser l’organisation de l’accueil des enfants pour cette seconde phase.

Nous comprenons que les délais sont très courts et nous ne doutons pas que vous aviez prévu tous les scenarii possibles afin de ne pas être pris au dépourvu.

Nous avons toujours été à votre disposition pour une collaboration constructive et fait en sorte de nous rendre disponible pour des réunions de dernières minutes.

Depuis le 13 mars dernier, nous avons activement contribué à diffuser toutes les communications émanant de la mairie ou des établissements scolaires.

C’est pourquoi nous regrettons cette mise à l’écart des représentants des parents d’élèves.

En effet, les parents s’adressent directement au GPIM pour glaner des informations que nous sommes totalement incapables de leur fournir. Même si nous avons conscience que la plupart des décisions doit se prendre en fonction de contraintes sur lesquelles nous ne pouvons influer, nous sollicitions de votre part une vraie concertation qui aurait permis à l’ensemble des parents d’élèves de la commune de se sentir pleinement considéré dans ces choix.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, nos sincères et respectueuses salutations.

Ève Gillier, Présidente du GPIM
Alexandre Maimbourg, représentant GPIM élu au conseil d’école maternelle Gaillon
Fanny Roumet-Plissier, représentante GPIM élue au conseil d’école élémentaire R. Vivier
Emmanuel Thévenot, représentant GPIM élu au conseil d’école maternelle R. Vivier